Souvenirs, souvenirs... quand notre mémoire nous joue des tours !

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Nos souvenirs, entre fous rires et faux semblants !

La musique battait son plein, les lumières stroboscopiques nous aveuglaient… Impossible d’oublier cette soirée où on a perdu Jean-Michel dans la foule ! Tu sais, ce genre de souvenir qu’on aime partager avec les amis, en riant aux éclats des années plus tard. Ces moments nous font sentir partie intégrante de la vie des autres, ils alimentent la nostalgie. Mais attention ! Si on y réfléchit bien, nos souvenirs peuvent nous jouer des tours… et même nous mentir effrontément !

Elle s’appelait comment déjà, cette fille avec qui Jean-Michel avait disparu ? Mystère… Et si ce n’était que le début d’une longue série de distorsions ? Car oui, « je me souviens » est souvent utilisé comme une preuve de fiabilité, comme si notre mémoire était gravée dans le marbre. Pourtant, vivons la même scène avec deux personnes, et on obtient deux versions différentes ! Imagine : ton patron débarque et te lance un nouveau projet à la dernière minute. Stressant ? Pas pour ton collègue, qui y voit un défi motivant !

Alors, comment se fier à nos souvenirs ? C’est encore pire avec le temps, crois-moi ! Laisse-moi te raconter une anecdote… Un soir d’été, il y a plus de 20 ans, nous étions en boîte avec deux amis, disons Bruno et Kevin. Bruno, toujours à faire le malin, a provoqué un type un peu trop costaud. S’ensuit une course-poursuite digne d’un film d’action, Bruno se volatilise, Kevin prend un coup, et moi… alors que le géant levait le poing, il m’a regardé et a dit « Non, pas toi » avant de s’éloigner.

Pourquoi je te raconte ça ? Parce que cette histoire est potentiellement fausse ! C’est comme ça que JE m’en souviens, avec des détails sûrement déformés par les multiples versions de Bruno. Le plus drôle ? Cette histoire a refait surface cet été, d’abord racontée par un prêtre au mariage de mon frère (oui, oui, un prêtre !), puis lors d’un apéro chez un ami. Chaque récit diffère, les souvenirs s’emmêlent… Alors, à qui se fier ?

Quand les souvenirs deviennent des prisons…

Mais parfois, les souvenirs font plus que nous jouer des tours. Imagine qu’au lieu de s’estomper, ils deviennent envahissants, obsédants, voire traumatisants… C’est le cas des personnes souffrant de syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Un accident, une agression… le traumatisme s’imprime dans leur mémoire et resurgit sans cesse, sous forme de flashbacks, de cauchemars, d’angoisses. Revivre en boucle l’événement le plus terrifiant de ta vie, sans pouvoir l’arrêter… Impossible de se concentrer, de dormir, de vivre normalement.

Reprendre le contrôle : des solutions existent !

Heureusement, tu n’es pas seul face à ça ! Des solutions existent pour apaiser ces souvenirs douloureux et reprendre le contrôle de ta vie.

1. Se faire accompagner par des professionnels :

Thérapies cognitivo-comportementales (TCC) : Elles t’aident à identifier et modifier les pensées négatives liées au traumatisme. Tu peux trouver un thérapeute spécialisé en TCC près de chez toi sur des annuaires en ligne comme Psychologue.net ou Doctolib.
EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) : Cette technique utilise des mouvements oculaires pour « reprogrammer » ton cerveau et diminuer l’impact émotionnel du souvenir. C’est d’ailleurs ce que je fais actuellement chez ma psychologue, et j’ai vraiment senti une grande différence ! L’association EMDR France peut te fournir une liste de praticiens certifiés.

2. S’aider au quotidien :

Applications mobiles : Des applications comme « Petit Bambou » ou « RespiRelax » proposent des exercices de méditation et de relaxation guidée pour gérer le stress et les émotions.
Tenir un journal : Écrire tes pensées et tes émotions peut t’aider à mieux les comprendre et à les maîtriser.

N’hésite pas à demander de l’aide si tu te sens dépassé. Des professionnels sont là pour t’accompagner et te guider.

Mais attention, malgré tout ça, n’oublie pas de profiter des bons moments et de raconter tes vieux souvenirs avec tes amis ! C’est toujours agréable de partager des histoires et de rire ensemble, même si elles ne sont pas parfaitement exactes.