Bloody monday

Introduction :

Fujimaru Takagi, un étudiant en apparence ordinaire, est membre du club de journalisme du lycée Mishiro. Cependant, dans l’univers virtuel, il est connu sous le pseudonyme de « Falcon », un hacker prodige qui dévoile les méfaits de personnes malhonnêtes. Après avoir été capturé en piratant la base de données du gouvernement, Falcon disparaît, mais son retour est imminent. Dès les premières pages, le manga nous plonge dans une conspiration en Russie, avec l’apparition d’un virus dévastateur la veille de Noël. L’intrigue prend une tournure inattendue lorsque l’on découvre que le père de Takagi est le vice-directeur d’une organisation secrète gouvernementale, le Third-D, chargée d’endiguer la propagation de ce virus. C’est à Takagi qu’incombe la mission d’arrêter ce fléau, avec pour seul indice le mystérieux code « Bloody Monday ».

Analyse du manga :


En tant qu’adepte de mangas, j’ai rarement été aussi captivé que par « Bloody Monday ». L’histoire débute comme un shonen classique, centrée sur la vie d’un adolescent, pour rapidement basculer dans un thriller technologique sombre et intense. Kouji Megumi démontre un talent exceptionnel pour captiver le lecteur, multipliant les rebondissements et les révélations. Les personnages, complexes et intrigants, apportent une profondeur à l’intrigue, tandis que le rythme du récit est impeccable. Les illustrations sont tout simplement sublimes, et la mise en scène possède une dimension cinématographique remarquable. Malgré tout, il est à noter que certaines révélations s’intègrent parfois moins harmonieusement, comme dans le tome 2, ce qui nuit légèrement au rythme général.

Conclusion :


En somme, « Bloody Monday » se révèle être un manga captivant, rythmé et qui pourrait aisément se transformer en une série télévisée de qualité. D’ailleurs, une adaptation existe déjà.

Analyse de l’adaptation en série :


Bien que j’anticipais une adaptation aisée de la série, j’ai été plutôt refroidi. En effet, la série apporte des modifications injustifiées, effaçant ou altérant des révélations fascinantes du manga. Certains personnages secondaires, pourtant cruciaux, sont complètement absents de la série. De plus, la réalisation laisse à désirer, avec un budget restreint et une utilisation de caméras numériques qui confèrent un aspect amateur. Malgré un potentiel indéniable, des acteurs excellents et une musique entraînante, les fans du manga original seront inévitablement déçus par cette adaptation.

En définitive, « Bloody Monday » est une œuvre à ne pas manquer pour les amateurs de thrillers technologiques palpitants, bien que l’adaptation en série laisse un goût d’inachevé.

djekill

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